J’ai eu depuis a reclamer contre le violation d’un batimen du commerce Francois. Malgre trois gardes de la Douane, cinq soldats armes furent envoyes a son bord a neuf heures du soir; je les fis retirer le lendemain; ce dernier acte du President qui des lors commenca a ne plus garder aucuns menagemens avec moi, faisant incarcerer un des mes nationaux sans m’en donner avis ainsi que des motifs qui l’y portoient; le pavilion du Roi place au dessus de l’Ecusson de France, que je trouvai lacere, me firent prevoir que je n’avois plus rien a attendre de la protection de l’autorite.
Monsieur le Marquis, je me suis maintenu a mon poste malgre les dangers tant que j’ai eu l’espoir que l’arrivee de Votre Excellence si desiree de la population entiere de la province, viendroit nous delivrer de ce deplorable etat de choses. Sans connaitre les intentions de Votre Excellence, je vois Mr. Bruce encore president, non-seulement il ne m’a donne aucune satisfaction, mais encore apporte dans sa conduite, le mepris le plus marque par un fileure qui ne pent s’interpreter autrement.
C’est donc contre lui, Monsieur le Marquis, que je vieus en solliciter une aujourd’hui pour ce total oubli de ses devoirs envers un Agent de Sa Majeste tres Chretienne; cette conduite emporte le refus d’aucun appui de sa part pour l’avenir; d’ailleurs mon caractere publique m’impose de ne pas m’exposer a un outrage, et l’interet que je dois a mes nationaux de les soustraire a son implacable vengeance. Si Votre Excellence ne jugeoit pas convenable d’user de ses pleins pouvoirs pour m’accorder la seule garantie qui puisse me permettre de sejourner plus longtemps ici, je viens lui demander de proteger mon embarquement et celui des Francois qui restant encore a Maragnon.
Je suis, avec respect, Monsieur
le Marquis, de Votre Excellence le
tres humble et tres obeissant
serviteur,
(Signe) PL. DES SALLIERES.
A son Excellence LORD COCHRANE,
Marquis de Maragnon, Premier Amiral
du Bresil, &c. &c.
The steps alluded to were such as I considered most essential for the safety of the as yet unacknowledged empire; which, through the folly of a provincial Governor, was in danger of being jeopardised by collision with powerful European states. As stated to the Maranham memorialists, I did not adopt the extreme measure of deposing Bruce from the presidential authority, but resolved to suspend him therefrom till the pleasure of His Imperial Majesty as regarded his conduct should be made known. Accordingly, on Christmas day, 1824, I addressed to him the following letter;—


