The Development of the Feeling for Nature in the Middle Ages and Modern Times eBook

This eBook from the Gutenberg Project consists of approximately 445 pages of information about The Development of the Feeling for Nature in the Middle Ages and Modern Times.

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  Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire,
  Descend avec lenteur de son char de victoire;
  Le nuage eclatant qui le cache a nos yeux
  Conserve en sillons d’or sa trace dans les cieux,
  Et d’un reflet de pourpre inonde l’etendue. 
  Comme une lampe d’or dans l’azur suspendue,
  La lune se balance aux bords de l’horizon;
  Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon,
  Et le voile des nuits sur les monts se deplie. 
  C’est l’heure, ou la nature, un moment recueillie,
  Entre la nuit qui touche et le jour qui s’enfuit
  S’eleve au createur du jour et de la nuit,
  Et semble offrir a Dieu dans son brillant langage,
  De la creation le magnifique hommage. 
  Voila le sacrifice immense, universelle! 
  L’univers est le temple, et la terre est l’autel;
  Les cieux en sont le dome et ses astres sans nombre,
  Ces feux demi-voiles, pale ornement de l’ombre,
  Dans la voute d’azur avec ordre semes,
  Sont les sacres flambeaux pour ce temple allumes... 
  Mais ce temple est sans voix...

...Mon coeur seul parle dans ce silence—­ La voix de l’univers c’est mon intelligence.  Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s’eleve a Dieu...

Le Golfe de Baia

  Vois-tu comme le flot paisible
  Sur le rivage vient mourir? 
  Mais deja l’ombre plus epaisse
  Tombe et brunit les vastes mers;
  Le bord s’efface, le bruit cesse,
  Le silence occupe les airs. 
  C’est l’heure ou la Melancholie
  S’assied pensive et recueillie
  Aux bords silencieux des mers.

The decay of autumn corresponds to his own dolorous feelings: 

  Oui, dans ces jours d’automne ou la nature expire,
  A ses regards voiles je trouve plus d’attraits;
  C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
  Des levres que la mort va fermer pour jamais.

This is from Ischia

  Le Soleil va porter le jour a d’autres mondes;
  Dans l’horizon desert Phebe monte sans bruit,
  Et jette, en penetrant les tenebres profondes,
  Un voile transparent sur le front de la nuit. 
  Voyez du haut des monts ses clartes ondoyantes
  Comme un fleuve de flamme inonder les coteaux,
  Dormir dans les vallons on glisser sur les pentes,
  Ou rejaillir au loin du sein brillant des eaux.... 
  Doux comme le soupir d’un enfant qui sommeille,
  Un son vague et plaintif se repand dans les airs.... 
  Mortel! ouvre ton ame a ces torrents de vie,
  Recois par tous les sens les charmes de la nuit....

He sees the transitoriness of all earthly things reflected in Nature: 

  L’onde qui baise ce rivage,
  De quoi se plaint-elle a ses bords? 
  Pourquoi le roseau sur la plage, pourquoi le ruisseau sous l’ombrage,
  Rendent-ils de tristes accords? 
  De quoi gemit la tourterelle?  Tout naist, tout paise.

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